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Le coin des pros - Article - Mardi, 08 Juillet - 10:44
L’entrée en vigueur de l’éco-conditionnalité est en train de secouer fortement le secteur du bâtiment. Certaines filières tentent encore d’alerter les pouvoirs publics sur les effets négatifs que pourrait avoir cette nouvelle législation pour les professionnels du BTP. L’UFME fait partie de ceux-là, le syndicat professionnel des portes et fenêtres multi-matériaux réclame la simplification des critères d’attribution de la mention RGE afin d’aider les professionnels.
Les professionnels ne sont pas prêts à l’éco-conditionnalité
Pour inciter les ménages à entreprendre des travaux de rénovation énergétique, les pouvoirs publics ont mis en place depuis déjà quelques années des aides financières. Plus connus sous le nom de : crédit d’impôt, éco-prêt à taux zéro, ces dispositifs doivent permettre à tous de faire des travaux pour diminuer la consommation d’énergie de son foyer. Jusqu’à présent quel que soit le professionnel qui effectuait ces travaux de rénovation, les propriétaires pouvaient bénéficiers de ces dispositifs. Or, les pouvoirs publics ont décidé qu’à partir de maintenant ces aides ne pourront être obtenues qu’à partir du moment où les travaux sont effectués par des artisans disposant de la mention RGE « Reconnu Grenelle de l’Environnement ». Pour obtenir cette mention, les artisans doivent être formés à la rénovation énergétique.
Or, c’est bien sur ce dernier point que l’UFME (Union des Fabricants de Menuiseries Extérieures) est en train de tirer la sonnette d’alarme. En effet, à ce jour sur les 340 000 entreprises constituants le secteur du BTP seulement 10 000 d’entre elles posséderaient la mention RGE. Autrement dit seulement 3% des entreprises sont actuellement en conformité avec l’éco-conditionnalité. Si ce chiffre est très faible, il est d’autant plus inquiétant que la législation sur l’éco-conditionnalité est entrée en vigueur le 1er juillet dernier. L’UFME demande donc aux pouvoirs publics de changer les règles d’attribution de la mention RGE. Il s’agirait de simplifier son mode d’attribution pour permettre à plus d’entreprises de pouvoir prétendre à cette mention.
Les propositions de l’UFME
Parmi les propositions faites par le syndicat, il est question de faire en sorte que les critères d’attribution de la mention RGE soient les mêmes pour toutes les entreprises et ce qu’elles soient certifiées ou qualifiées. Ainsi les exigences devraient être les mêmes pour toutes les entreprises.
L’UFME préconise également un report du calendrier fixé par le gouvernement. Le syndicat des professionnels de la menuiserie espère ainsi obtenir une échéance identique pour tous les dispositifs d’aides financières que ce soit le CIDD ou l’éco-prêt à taux zéro.
Enfin, dans son communiqué de presse l’UFME signale que l’arrêté parut le 1er juillet 2014 est incomplet. Certains points restent flous comme la question du cahier des charges de la formation continue ou encore la question d’un dossier de demande de convention des organismes ayant passé une convention avec l’état. Tous ces points vont devoir être précisés et ce à court terme.
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